AEROMORQUE


Transporter de grandes longueurs avec une simple automobile : c'est possible.

Bon… certes ça ne paraît pas très sérieux, mais l'ensemble est stable. Mieux vaut toutefois ne pas croiser de gendarmes trop scrupuleux. Et encore… Le code de la route dit que le chargement ne peut dépasser l'aplomb antérieur du véhicule (art. R.312-22), ne peut dépasser de plus de trois mètres du véhicule ou de sa remorque (art. R.312-21) et ne doit pas traîner sur le sol. Comme la longueur totale d'un ensemble roulant n'est pas dépassée, c'est en théorie indiscutable ; faut toutefois pas pousser.


Le principe est simple : boulonner un madrier de 7 mètres sur le plateau de la remorque pour remplacer le timon d'origine et empêcher le chargement de se plier.


Vu de la sorte, on vérifie que l'équilibre est respecté.


Le choix d'un madrier est déterminé par le besoin de rigidité. Avec un matériaux souple comme l'acier, le phénomène ondulatoire intervient forcément à un moment ou un autre.


La tête d'attelage récupérée à la casse est boulonnée avec de solides tiges filetées (M12) et sécurisée par des contre-écrous.


Ne reste plus qu'à fixer une chaîne de sécurité pour prendre la route.


Le chargement bien équilibré n'occasionne aucun appui excessif sur la voiture.


C'est un procédé identique qui m'a permis de rapatrier les trois IPN sur laquelle repose la charpente du hangar : longueur = 10,40 m ; poids = 660 kg. Faut pas mollir !